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La page poésie d’Odile : handicap

2 Septembre 2024 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

La page poésie d’Odile : handicap

Quelques mots sur la page : L’art et le handicap

Comment ne pas mettre à l’honneur les personnes en situation de handicap en cette magnifique période de jeux paralympiques en France ? Et qui, mieux que Frida Kahlo, peut représenter les artistes qui ont porté haut les couleurs de l’art malgré la douleur et la faiblesse physique ? Nous avons déjà parlé de cette peintre mexicaine qui a fini sa courte vie (47 ans)corsetée, allongée sur un lit, amputée d’une jambe, et a continué à peindre jusqu’à la fin. Non content d’avoir subi une polio qui l’avait handicapée, un terrible accident de bus à 18 ans avait réduit son corps à un pantin soutenu par une armature rigideInscrite au Parti communiste  mexicain, Frida s’intéressait particulièrement à l’émancipation des femmes dans la société mexicaine, encore très patriarcaleElle avait décidé dès son plus jeune âge qu'elle ne voulait pas suivre le même parcours que la plupart des femmes mexicaines mais vivre libre. Sa santé l’en empêcheraBisexuelle, elle affirme sa part masculine en mettant en évidence son mono sourcil et son début de moustache sur ses autoportraitsLes drames de sa vie ont été cette souffrance physique (multitude d’opérations), la souffrance morale causée par la séparation (épisodique) avec son mari, le peintre Diego Roveraet l’impossibilité de mener une grossesse à terme. Sa peinture en est le témoin, elle a produit une grande série d’autoportraits où foisonnent les symboles. Par exemple « Les 2 Frida » toile qui la représente avant (à droite)  et après (à gauche) son divorce. Les cœurs des 2 femmes sont exposés, un procédé que Frida Kahlo a souvent employé pour exprimer sa douleur. Le cœur de la Frida trompée est brisé alors que l'autre est intactSur son « autoportrait aux singes »on retrouve ces animaux très présents auxquels, peut-être, elle identifie son mari, car dans la mythologie mexicaine, le singe symbolise la luxure ; mais ici ils sont montrés comme affectueux (les 2 facettes de Diego). On peut noter aussi : chat noir = dépression, collier d’épines = douleur, colibri = apaisement, libellule = symbole religieux etc.

Les 2 poèmes illustrés ici sont limpides et de la même veine: nous sommes tous semblables. Le premier, très connu (je l’ai appris à mes élèves)évoque la race humaine, unique, de façon un peu désespérée dans le ton, tout en interrogations, avec de nombreuses référencesphysiques ou spirituelles ; le deuxième parle également de différence, on peut observer que,quasiment les mêmes termes sont employés, les mêmes figures de style : répétitions et anaphores, (« pourquoi ? Ouvre-moi, entre ») le questionnement est le même : quelle est cette mystérieuse différence qui déchire tant les hommes ?

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