Saint André les Alpes : L’art qui danse avec les vagues : quand la jeunesse sculptait l’espoir

10 Octobre 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV

L’art qui danse avec les vagues : quand la jeunesse sculptait l’espoir

Depuis le 4 juillet, chaque vendredi a été une invitation à plonger dans l’océan tumultueux de la créativité et de l’engagement. Sous le ciel provençal de Saint-André-les-Alpes, les élèves de 6eA et 6eB du collège René Cassin ont transformé La Grande Vague de Kanagawa en un manifeste artistique, où chaque courbe de papier, chaque volume de plastique recyclé, devenait un cri silencieux contre la marée montante de la pollution. À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin sous le signe de la lutte contre le plastique, la Communauté de Communes Alpes Provence Verdon (CCAPV) a offert une scène à ces jeunes artistes. Leurs œuvres, aussi fragiles que puissantes, rappellent que l’art n’est pas qu’un miroir du monde : il en est le souffle, capable de soulever les consciences comme Hokusaï soulevait les flots.

Parmi ces créations, Le Wave de pollution, signée Nolan, Sofia et Garance, se dresse comme un phare en fin de série. Leur vague n’est plus celle, majestueuse et éternelle, du peintre japonais, mais un tsunami de déchets, une lame de fond qui menace d’engloutir notre avenir. « Osons nous démarquer pour nous sauver », murmurent-ils, tandis que la voix de Winston Churchill résonne en écho : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. » Leurs mots, gravés dans le carton et le plastique, sont des appels à l’action, des défis lancés à l’indifférence. Car ces adolescents, armés de ciseaux et de colle, ont compris ce que beaucoup oublient : l’urgence n’est pas un concept, mais une toile que l’on peint chaque jour, à coups de gestes et de choix.

Aujourd’hui, le rideau tombe sur cette exposition éphémère, mais l’onde de choc, elle, continue de se propager. Bravo à ces artistes en herbe, dont les mains ont façonné bien plus que des sculptures : des prises de conscience, des étincelles d’espoir. Leur message est clair : l’écologie n’est pas une affaire de grands discours, mais de petites mains agiles, prêtes à modeler un monde moins toxique. Et si leur vague de pollution nous submergeait de questions ? À nous, désormais, de surfer sur leur élan. Enseignants, parents, citoyens : la CCAPV tend la main (au 04 92 83 68 99) à ceux qui veulent, eux aussi, transformer l’école en un atelier d’avenir. Car comme le disait Hokusaï lui-même, « Depuis l’âge de six ans, j’avais la manie de dessiner la forme des objets. » Et si, demain, cette manie devenait celle de redessiner le monde ?

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