La disparition silencieuse des géants de papier

26 Septembre 2024 , Rédigé par verdon-info Publié dans #reflexion-personnelle

La disparition silencieuse des géants de papier

1998, une année charnière où le monde de l'information commençait à se métamorphoser sous nos yeux. Les quotidiens, ces mastodontes de papier qui occupaient une place centrale dans nos foyers, étaient alors des repères incontournables. Leurs pages, déployées sur une largeur de 4,5 cm et une hauteur de 8,5 cm supplémentaires par rapport à aujourd'hui, offraient un panorama complet de l'actualité locale. Chaque matin, c'était un rendez-vous avec les histoires de nos voisins, les annonces qui rythmaient notre quotidien, les récits qui tissaient le fil de notre histoire commune.

Mais le temps passe, et avec lui, les habitudes. L'avènement d'Internet a progressivement érodé le monopole de la presse écrite. Les écrans, ces nouveaux oracles, ont proposé des informations en temps réel, plus personnalisées, plus interactives. Les journaux, confrontés à cette concurrence féroce, ont vu leurs tirages fondre comme neige au soleil. Les pages qui autrefois débordaient d'annonces locales se sont amincies, les articles sur la vie associative ont cédé leur place à une actualité plus généraliste.

Et pourtant, peut-on vraiment affirmer que les informations locales ont perdu de leur intérêt ? Les histoires de nos territoires, les annonces qui rythmaient notre quotidien, les récits qui tissaient le fil de notre histoire commune ne sont-ils pas au cœur de notre identité ? Ne sont-ils pas le ciment qui nous lie à notre communauté ?

La disparition progressive des journaux locaux soulève bien des questions. Avons-nous renoncé à ce lien privilégié avec notre environnement proche ? Sommes-nous devenus indifférents au destin de nos villes, de nos villages ? Ou bien est-ce simplement que les modes de consommation de l'information ont évolué ?

Il est certain que les médias numériques offrent de nouvelles possibilités pour s'informer. Mais l'écran, aussi pratique soit-il, ne peut remplacer le plaisir de tenir entre ses mains un journal, de feuilleter ses pages, de sentir l'odeur de l'encre fraîche. Le journal, c'est plus qu'une simple source d'information, c'est un objet culturel, un patrimoine.

Alors, que devons-nous faire pour préserver ce patrimoine ? Comment redonner aux informations locales la place qu'elles méritent ? Comment concilier les exigences du numérique avec le besoin de maintenir un lien fort avec notre territoire ? Ce sont là des questions qui méritent d'être posées et auxquelles nous devons trouver des réponses. Car l'avenir de nos communautés en dépend.

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POUGNET BORIS

26/09/2024 15:36

Heureusement qu'il nous reste Christian ! Non, je rigole pas et même si j'achette encore La Provence, j'aime bien le papier, son touché, son odeur. Et format du Provencal ne me génait pas... Mais je lit c'est vrais verdon-info plusieurs fois par semaine. Perso, lire un livre sur une tablette, je ne peut pas, mais des articles d'actu, ca me va. Et quand je vais dans un autre coin de france, je cherche le verdon-info local... souent absent. Il faudrait une agregation de ces site d'infos local... Amicalement, Boris

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