La page poésie d'Odile : « Repas de famille »

15 Janvier 2024 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

Quelques mots sur la page : « Repas de famille »

C’est un pur hasard, aujourd’hui 31 décembre, j’apprends que la poétesse et auteure Simone Pascal est décédée le 27 décembre, jour où j’ai commencé cette page par son poème. C’est un bel hommage posthume que je lui ai offert sans le savoir. Parfois dure (voir son poème « la rumeur » : « Oui, c’est moi, LA RUMEUR, curieuse et sans réserve/ Le frappe dans le dos, de plein fouet à la fois/Pas de pitié, aucune, je piétine, j’achève/Je suis bien la plus forte et serai toujours là. »), ou pleine de tendresse : « Monsieur l’instituteur / J’ai été votre élève/Pas toujours le meilleur… /Je préférais mes rêves, Mais je crie aujourd’hui/Je crie de tout mon cœur/ D’avoir grondé, Merci /Monsieur l’instituteur. », sa plume est vive, simple mais percutante. Son style moderne, et cependant en vers, ne peut laisser indifférent avec ses expressions parlées, comme si elle s’adressait directement à son lecteur. (« Et si c’était cela ? La richesse » …) Toutes ces interrogations adressées en style direct rapprochent l’auteure de son lecteur. Etienne Champollion, homonyme du célèbre Jean-François Champollion, et certainement un de ses lointains descendants (car fratrie de 7 enfants) découvreur des hiéroglyphes, est un poète contemporain qui a écrit de très nombreux poèmes, mais presque uniquement entre 2003 et 2005. On connait très peu de choses sur sa vie, le grand et unique Champollion captant tous les regards, monopolisant études et intérêts, hormis son petit neveu musicien, nommé Etienne Champollion également.

J’ai choisi des illustrations de banquets de diverses époques : de la truculence des banquets de Bruegel à la décontraction des sympathiques repas de Renoir ou Monet en bordure de Seine ou d’Oise, en passant par le style naïf du repas exotique de Gauguin ou du délicieux repas de noce de Cupidon et Psyché* par Raphaël (j’adore). Toute une gamme de rencontres joyeuses dont nous avons bien besoin pour 2024. En voici d’autres :

La douzième nuit - Pieter Bruegel Le Jeune La compagnie à table - Nicolas Tournier

* Ces fresques de scènes mythologiques ont été peintes sur les plafonds et les voûtes de la loggia de Psyché dans la villa Farnese à Rome par le maître et ses assistants. (Elles comprennent de nombreux médaillons).

« L'ouverture de la loggia vers l'extérieur, jusqu'à sa fermeture par des vitres, a causé d'importants dommages aux fresques, qui ont été repeintes par Carlo Maratta en 1693-1694. À cette occasion le plâtre a été renforcé de punaises de cuivre, les fonds bleus ont été repeints et les contours des personnages refaits. Les peintures les plus vives ont été supprimées avec la restauration de 1930 ». (Source Wikipédia)

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