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La Page poésie d'Odile :Tempêtes et ouragans

15 Octobre 2017 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

La Page poésie d'Odile  :Tempêtes et ouragans

Commentaires sur la page poésie : "Tempêtes et ouragans"

Comme je pense immédiatement Afrimov lorsqu'on parle d'automne, je pense Turner lorsqu'on parle tempête... Turner, peintre britannique londonien  au talent largement reconnu de son vivant, était le peintre de la mer mais "pas que", il était surnommé "peintre de la lumière", faisant jaillir les jaunes, orangés, ou blanc bleuté  au milieu d'un arrière plan sombre. Il avait loué une chambre dans une petite maison en bord de mer rien que pour pouvoir la peindre à toute heure du jour, il a d'ailleurs fini sa vie auprès de la logeuse de cette pension de famille (Mme Booth); ses marines sont célèbres ("Bataille de Trafalgar"). Pour en savoir plus, et fort agréablement, je vous conseille le film de Mike Leight : "Mr Turner". Je vous propose également "La tempête" de Jean-François Millet car je trouve qu'il illustre parfaitement bien la fable de La Fontaine "Le chêne et le roseau". Cet arbre en train de chavirer fait penser à un être humain qui appelle au secours...échevelé et ses branches battant l'air comme des bras. Cela colle parfaitement avec la personnification du chêne et du roseau dans la fable. Personnellement je trouve que ce texte est un des plus beaux de l'auteur. "Je plie et ne rompt pas" est entré dans le langage courant, comme ses nombreuses "morales" d'ailleurs. Le langage châtié du chêne et sa condescendance valent de l'or ! Et que dire de la métaphore pour désigner la tempête ??

"Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs"

Et pour désigner le chêne ??

"Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts"

Un langage un peu "intello" certes, mais qui fait ressortir le snobisme et la suffisance de l'arbre, certainement de façon volontaire de la part de l'auteur.

Un petit mot sur le poème de Théophile Gauthier, sinon ce serait injuste. Ce poème en décasyllabes, très simple, est en forme de prière; il me touche beaucoup, car le ton est celui d'un enfant qui supplie sa mère de façon à la fois naïve...et désespérée. 

 

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