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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

70 éme anniversaire du 11 juin 1944 , St Julien du Verdon

11 Juin 2014 , Rédigé par verdon-info Publié dans #ST-Julien-du-Verdon

                        Saint Julien du Verdon : « Ils étaient onze et l’homme avait trahi »

« Ils étaient onze et l’homme avait trahi » : cette phrase du poème de l’abbé Isnard est toujours dans les mémoires et serre la gorge des participants comme au premier jour. En effet, ce mercredi 11 juin 2014, Saint Julien du Verdon commémorait le soixante-dixième anniversaire du massacre des onze jeunes résistants fusillés en 1944.

Unis dans l’émotion autour de son maire, comme chaque année, Thierry  Collomp, les habitants et les nombreux visiteurs ont assisté tout d’abord à la célébration de la messe à la chapelle Notre Dame, bien trop petite pour accueillir la foule silencieuse massée à l’ombre. Après un premier moment de recueillement devant la plaque commémorative apposée sur le mur en pierres de la chapelle et où resteront gravés quelques mots dédiés aux victimes innocentes de ce massacre du 11 juin 1944, le cortège a gagné le monument aux morts du village .Thierry Collomp a rendu hommage aux morts pour La France, accompagné non seulement par la fanfare des sapeurs-pompiers de la ville de Nice mais aussi par un groupe de jeunes interprétant de façon très émouvante le Chant des Partisans puis la Marseillaise.

Aimé Magnan et Jacques Adam, les jeunes gens qui ont survécu quelques heures pour pouvoir raconter la tragédie, et leurs camarades martyrisés, étaient présents dans toutes les mémoires lorsque la nombreuse assistance s’est massée devant le monument des fusillés. Ce « partez, vous êtes libres ! » qui a précédé leur sauvage exécution, résonnait encore au-dessus de la prairie où flottent onze drapeaux. Le poème de l’abbé Isnard a été lu par les enfants du collège ainsi qu’une lettre écrite aux parents par l’un des jeunes résistants. Paul Corbier a procédé à l’appel aux morts : ces onze noms ont encore une fois frappé les esprits et ont été associés avec tristesse aux visages juvéniles affichés autour du mémorial. Les gerbes venues des municipalités de tous les villages dont ils étaient natifs se sont accumulées au pied du monument sous les yeux du Président du Conseil Général, Gilbert Sauvan ; du Conseiller Général Jacques Boetti ; des nombreuses personnalités venues de Nice et du Lycée Massena ; des enfants du collège de Saint André accompagnés de leurs professeurs et du principal ; des maires des villages voisins : Saint André, La Mure-Argens, Moriez, Allons, et de toute une population qui n’oublie pas. Odile Boetti

 

70 éme anniversaire du 11 juin 1944 , St Julien du Verdon
70 éme anniversaire du 11 juin 1944 , St Julien du Verdon
70 éme anniversaire du 11 juin 1944 , St Julien du Verdon
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CEREMONIE COMEMORATIVE DES EVENEMENTS DU 11 JUIN 1944

11 JUIN 2014 ( 70 ième anniversaire de la deuxième guerrre mondiale 1939-1945 .

ALLOCUTION DE M Thierry COLLOMP Maire en exercice

 

- Monsieur le Sous-préfet

  • Monsieur le Député, Président du Conseil Général des Alpes de Haute Provence.

- Monsieur le Vice-président du Conseiller Régional,

  • Monsieur le Conseiller Municipal délégué aux anciens combattants, représentant M Le Député, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur.

  • Monsieur le Vice-président du Conseil Général des Alpes Maritimes

  • Monsieur le Conseiller Général et Maire de Puget-Théniers

  • Monsieur le Conseiller Général du canton de st andré les alpes

  • Monsieur le Président de la Communauté des Communes du Moyen Verdon.

  • Mesdames et Messieurs les Elus et Maires des Communes environnantes.

  • Mon Colonel, Commandant du groupe de gendarmerie des Alpes de Haute Provence.

  • Mon colonel délégué Militaire, départemental des Alpes de Haute Provence

  • Monsieur le Président de l’amicale des anciens élèves du lycée Masséna.

  • Mesdames, Messieurs les représentants de l’association nationale des médaillés de la résistance française (section des Alpes Maritimes).

  • Madame la Directrice des services départementaux de L’office National des Anciens Combattants, et victimes de guerre.

  • Mmes et Mrs les représentants des nombreuses associations de combattants, prisonniers, et victimes de guerre,

  • Monsieur le Délégué Général Départemental du souvenir français.

  • Monsieur le Proviseur du lycée Masséna,

  • Monsieur le Principal du collège René Cassin,

  • Monsieur le Curé,

 

  • Mesdames, Messieurs les Conseillers Municipaux

  • Mesdames, Messieurs,

 

« Le souvenir commence avec la cicatrice » écrivait très joliment le philosophe Emile Auguste CHARTIER.

Il s'agit en effet aujourd'hui d'évoquer le souvenir des souffrances et des tortures subies par onze jeunes gens. Le mémorial de ST JULIEN DU VERDON témoigne de cette grande souffrance.

 

Nous sommes en plein cycles commémoratifs d’une importance exceptionnelle pour notre pays, mais aussi pour l’Europe et le monde. Le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le soixante-dixième anniversaire de la Libération de la France. 

Deux conflits majeurs qui s’inscrivent dans notre mémoire nationale : cette mémoire où se mêlent, s’enchaînent, s’enchevêtrent les histoires personnelles et le destin d’un pays, le nôtre.

Deux événements fondateurs qui ont entre eux des résonances, des liens, mais qui sont célébrés distinctement , en raison de leur singularité et leur spécificité.

Mais nous rendons aussi hommage au courage et à l’héroïsme de celles et ceux qui en furent les victimes. Si nous commémorons cette tragédie, nous commémorons aussi l'espoir, le courage, les forces de la vie qui ont fini par triompher des ténèbres.

 

Vouloir se souvenir reste toujours une démarche exigeante. Pourtant, il est de notre devoir de rappeler ce que fut l'une des plus effroyables et douloureuse pages de notre histoire.

«  Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s'exposent à ce qu'elle recommence » écrivait Élie WIESEL prix Nobel de la paix en 1986.

La connaissance du passé est nécessaire à la construction de notre avenir.

 

Nous voici réunis encore cette année, 70 ans après le terrible massacre perpétré dans notre belle commune de ST JULIEN DU VERDON. Chaque année, beaucoup peuvent avoir l’impression que nous nous répétons, mais comment faire autrement si nous voulons, et nous le voulons, rendre hommage à nos martyrs et ne pas laisser le temps faire son œuvre d’oubli.

 

L'HISTOIRE

 

Le 6 juin 1944, se produisit le débarquement interallié en Normandie. Un grand frisson secoua la France, la fièvre monta brusquement dans le cœur des résistants.

A ST JULIEN, la matinée est bien avancée, quand un groupe de maquisards, spontanément aidés des hommes restant au pays organisent une embuscade.

 

Le chef de la Gestapo de Digne fut tué ainsi que trois autres Allemands dans une embuscade tendue par les FTP au col de Toutes-Aures et quelques heures plus tard, un accrochage sur la commune, avec les mêmes maquisards déboucha sur la mort d’autres soldats de la Wehrmacht, au total onze tués dans la journée.

La Kommandantur de Digne décida des représailles, en exécutant autant de Résistants sur le territoire de ST JULIEN.

Mais l’insécurité régnant sur le réseau routier entre Digne et Castellane l’empêchant de mener à bien cette opération répressive, elle demanda à l’antenne de Nice d’y sacrifier onze détenus Résistants.

 

Le 10 juin dans la soirée, la Gestapo de Nice rassembla hâtivement une pauvre troupe de 13 condamnés 5 lycéens Niçois de la villa « Trianon » siège de la Gestapo, et 8 internés des Nouvelles Prisons de Nice.

 

On les embarqua dans une voiture cellulaire, avec leurs bourreaux, et ils partirent pour une longue et douloureuse marche au supplice.

Il y avait dans l'escorte un vieux Sergent, ils lui demandèrent : «  Vous allez nous fusiller ? » Il répondit par un pitoyable mensonge : « On ne vous fera aucun mal. Nous vous emmenons loin dans la montagne : votre châtiment sera de rentrer chez vous à pieds ».

La voiture arriva prés de Grasse au BAR SUR LOUP. Elle fut garée avec son pauvre chargement humain. Pierre APPOLIN et Joseph GRAFFINO furent abattus.

Pendant de longues heures les autres prisonniers restèrent en tête à tête avec leur désespoir. Il est hélas facile d’imaginer l’horreur de cette angoisse.

 

Après plusieurs heures d'agonie morale, le convoi a poursuivi sa route, Les otages n'eurent bientôt plus aucun doute sur le sort qui les attendait.

A l'aube, là où nous sommes le 11 juin, la voiture s'arrêta. On fit descendre les onze autres prisonniers, on leur retira leurs menottes, et on leur dit : « Partez, vous êtes libres ! ».

 

Ils partirent, et, rapidement ils se dispersèrent. Mais à peine avaient-ils parcouru quelques mètres que les rafales de mitraillettes claquèrent. Ils s’écroulèrent. Puis ce fut le bruit des bottes des bourreaux qui s'avançaient pour les achever. Ils donnaient des coups de pieds aux corps des suppliciés. Quand un gémissement leur répondait, ils donnaient le coup de grâce. Aimé MAGNAN et Jacques ADAM, eurent encore l'énergie de se taire et ils ne furent pas achevés.

 

Au matin le propriétaire du champ Emile REYBAUD, arriva pour voir le regain qu'il avait fauché la veille. Tout parait calme, mais des gémissements attirent son attention : il s’avance dans le champ, et alors il comprend ! Ou plutôt il refuse de comprendre !

Il voit, lui qui a fait et connu 1914 il voit et comprend l’horreur ! Ils sont là, mutilés, sacrifiés, morts.

Des enfants pour la plupart, des jeunes gens, portant trace de tortures, morts !! Mais en bordure, de la haie de ronces deux survivants se sont traînés et gémissent ; demandent à boire…Alors il part, il court, il revient leur parlent :

«  Je vais chercher du secours, je reviens vite !! ».

En route il rencontre ainsi l’Abbé ISNARD, qui revenant de célébrer une messe matinale à CASTILLON soupçonne déjà le drame.
Tout deux arrivent au village où c’est la stupeur, ils galvanisent les gens.

Il organisent courageusement de secourir les blessés, de les cacher, de les soustraire aux bourreaux.

Des femmes, des hommes du village s’en vont chercher et ramener les malheureux. Ils conduisirent les blessés à la vieille église, vénérable chapelle un peu à l’écart, tous les habitants un peu valides sont là.

Dans la chapelle, où l’on enlève hâtivement les vieux bancs, les prie-Dieu,

 

deux matelas reçoivent les suppliciés : l’Abbé ISNARD organise, réconforte, calme, et s’en va à bicyclette chercher le médecin Francis DOZOUL, qu’il arrive à convaincre d’intervenir. Mais l’absence de médicaments et l’état des blessés le rendent bien pessimiste. Il assistera les deux jeunes gens au coté du prêtre, qui durant la nuit parlent de leur arrestation et des circonstances de la tragédie.

L’un deux, Aimé MAGNAN ne survécut que quelques heures, le seul survivant Jacques ADAN lutte encore mais expira le lendemain.

 

Le corps des suppliciés sont alors rassemblés au nouveau cimetière de ST JULIEN aux fins d’identification, de toilette mortuaire pratiquées par de courageuses personnes du village dévouées à cette triste besogne.

L'Abbé ISNARD procéda à la cérémonie funèbre : les victimes reçurent leur dernière sépulture dans des cercueils qu'il avait pu à grand peine se procurer.

 

Pour rendre un juste hommage au village de ST JULIEN, à ses résistants, à son curé, il convient de rappeler les conséquences de leur intervention si spontanée, si humaine

Les Allemands surent bien vite ce qui s'était passé. Ils revinrent en force. Le curé ISNARD fut âprement pris à partie. On lui reprocha avec violence de ne pas avoir laissé sur place les dépouilles « pour l'exemple » A deux reprises, on fit mine de le passer par les armes. A toutes ces fureurs il s'imposa à ses persécuteurs, et ils n'exécutèrent pas leur menace.

 

Quant aux habitants, avec les brutalités coutumières, on leur fit évacuer le village. Les Allemands voulaient tout incendier en guise de représailles. Ils fouillèrent toutes les maisons, mais ils ne trouvèrent rien, et le village fut épargné,

L’Allemand est ainsi resté avec ses morts d’innocents, et sa honte.

 

Je salue la mémoire de ces onze martyrs : 5 étaient élèves du lycée Masséna de NICE : (Gilbert CAMPAN, Césaire AUBE, Francis GALLO, Roger DEMONCEAUX, Jacques ADAM,) dont quatre étaient élève du professeur Charles EHRMANN.

3 originaires de Puget-Théniers : Aimé et Roger MAGNAN, Nonce CASIMIRI,

Les trois autres Albin BANDINI originaire de Marseille, Georges BALDO domicilié à NICE, et Félix GIORDAN à Coaraze.

Les commémorations constituent aussi un moment exceptionnel pour la transmission. L’éducation nationale jouera donc un grand rôle. Je sais que les enseignants, et pas simplement d’histoire, sont mobilisés. Mais aussi les universités, les partenaires publics mais aussi privés,

C’est en regardant le passé avec ses gloires, ses blessures, que nous prenons encore davantage conscience de nous-mêmes, de notre capacité de maîtriser notre destin. Savoir ce qu’est la mémoire, une mémoire partagée, une mémoire qui doit prendre en compte toutes les diversités de ceux qui l’ont constituée et qui font aujourd’hui ce que la France est…

C’est une formule que le général de GAULLE lui-même avait voulu inscrire, et je vous rappelle que le 22 octobre 1960, il s'était incliné devant ce mémorial.

Cette formule demeure comme étant autant d’exigence pour nous même. Elle est la suivante : « c’est du passé que naît l’espoir ». Le passé n’est pas une nostalgie.

Le passé n’est pas simplement le regard parfois complaisant que l’on porte sur l’Histoire. Le passé est un long segment et aussi une obligation.

Enfants de France, soyez fiers de vos aînés qui vous ont tant donné, Enfant de France, soyez fiers de la France au nom de laquelle ils sont morts. Enfants de France, aimez la France comme ils l'ont aimée, sans haïr les autres. Enfants de France aimez la France parce que c'est votre pays.

 

 

Profondément marqué par les événements, l'abbé ISNARD a écrit un poème en juillet 1944, c'est Célia qui va le lire.

Suivie par Naïs et Leila qui vont lire deux extraits de lettres adressées par les fusillés à leur famille.

Je voudrais remercier le comité départemental sous l’autorité de Mme Le Préfet pour l’homologation et la mise en valeur de cette cérémonie dans le cadre de la « commémoration du 70 ième anniversaire de la Résistance, des débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme. « C’est un honneur pour notre Village et son Histoire.

Mais aussi :

Les troupes militaires sous l’autorité du Lieutenant Colonel THIRION

Tous les élèves de 4ième et 3ième du Collège René CASSIN leur professeurs et M le Principal,

L’ensemble des portes drapeaux, toujours fidèles, merci au jeune porte drapeau communal, qui remplace M COLLOMP Léo à qui je souhaite un bon rétablissement.

Les Sapeurs Pompiers de CASTELLANE qui malgré un emploi du temps chargé en cette période ont su s'organiser pour être présents.

La chorale constituée d’élèves du Lycée Masséna, leur professeur et M le Proviseur.

Les Parents, et proches des lycéens et résistants fusillés.

Les habitants et plus particulièrement les enfants de ST JULIEN.

La fanfare des Sapeurs Pompier de la Ville de Nice sous les directives de M Romain MUSSEAU.

Le musé de la résistance de Castellane,

Sans oublier les services du protocole de la Mairie de Nice. Au coté de la police municipale de Castellane.

Et toutes celles et ceux qui on participés au bon déroulement de ce 70 ième anniversaire.

 

Permettez-moi, pour finir de laisser la parole à Victor-Hugo :

«  Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux ».

En ce jour anniversaire du 11 juin 1944, continuons ensemble de maintenir allumé le flambeau du souvenir et soyons dignes des valeurs que la résistance nous a légués.

Merci a tous de votre attention.

 

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