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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

Projection , Barrême, Agnes Varda les Glaneurs et la glaneuse (Art de Mai)

9 Mai 2009 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Art et Culture Fabri de Peiresc








L’Association Art Culture Fabri de Peiresc dans le cadre de la programmation Art de Mai a organisé une projection, le jeudi 7 mai à Barrême, dans la salle culturelle.

On pouvait constater une pourcentage important de public féminin sur la trentaine de personnes venue apprécier, le documentaire sur notre société de consommation et les différentes utilisations du glanage .

Agnes Varda nous montre les personnes qui ramassent, et profitent de nos restes: ce sont ces glaneurs et ces glaneuses, à l'image de ceux que peignait Millet, ramassant les épis de maïs ayant échappé aux moissons. Mais les glaneurs et les glaneuses de Varda ne sont pas que ceux qui glanent par pauvreté, pour pouvoir manger ou survivre à défaut de pouvoir se payer un repas de luxe. Ils sont aussi ces artistes et ces gens, croisés au hasard de l'objectif de la petite caméra digitale, qui glanent pour créer ou juste pour la beauté éthique de la chose: pour glaner, tout simplement.

Le film suit une série de glaneurs à la recherche de nourriture ou de babioles et leur entourage. Varda voyage à travers la France non seulement pour filmer des glaneurs ou grapilleurs de la campagne mais également des glaneurs de la ville et les gens liés à cette activité, ceux qui récupèrent et recyclent. Elle montre notamment un restaurateur aisé dont les ancêtres étaient des glaneurs. Le film se concentre un temps sur Alain, un glaneur urbain qui a choisi ce style de vie bien qu'il ait un master en biologie. Il vit dans un refuge où il apprend le Français à des immigrés, tous les soirs dans une classe permanente ou chacun peu venir  et repartir à sa guise .

Varda s'intéresse aussi à des artistes qui incorporent des objets recyclés dans leurs œuvres, à des symboles qu'elle découvre au cours du tournage (dont une pomme de terre en forme de cœur et une pendule sans aiguille) et à la législation concernant le glanage en France.



Elle recherche aussi des tableaux sur le glanage et fait ressortir des réserves de musée des œuvres tombées dans l'oubli.

Ce documentaire est notable pour son utilisation d'une petite caméra tenue d'une main et de ses techniques de film. Par exemple, Varda utilise un plan tourné lorsque, ayant oublié d'éteindre la caméra, celle-ci filme le cache de l'objectif en mouvement.

Agnes varda montre certaines limites de notre société de surconsommation, pose un regard sur le gaspillage qui en découle. Certains produits , avec un peu de sans pratique et de bonne entente réciproque pourrait être plus efficacement récupéré donc bien plus utile, autant aux personnes qui ne peuvent les utiliser, que celles qui les récupèrent pour leur usage personnel. Cela permettrait d’aider certaines catégories de personnes d’un niveau modeste , remettre sur le marché certains produits en état de marche,  bien que dépasser , mieux utiliser le trie et ainsi améliorer le recyclage ….
Elle  montre aussi des solutions qui fonctionnent avec un partage efficace , le changement de destination d’objet (oeuvres artistique, remise en fonction d’objet …) des petites scènes qui répondent à certaines questions juridiques sur le glanage et grapillage.

Une oeuvre qui permet de réfléchir sur les carence actuelle voire de  trouver des solutions pourvue qu’on en ai conscience , qu’on veuille vraiment les solutionner efficacement en s’adaptant aux contraintes des réglementations mise en oeuvre qui devraient être potentiellement plus efficace et positive ; de mon point de vue certaines sont un peu trop restrictives.


Après la projection, un échange de point de vue a eu lieu entre les spectateurs et Anne Lafumas sur le glanage chez nous et diverses initiatives misent en place et qui fonctionne.














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