Publié depuis Overblog

26 Septembre 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV

L’Océan en plastique : Une vague de prise de conscience

Le 5 juin, alors que la Terre célébrait sa Journée mondiale de l’environnement sous le signe de la lutte contre la pollution plastique, les élèves de 6e A et B du collège René Cassin de Saint-André-les-Alpes ont transformé l’urgence écologique en une œuvre d’art vibrant de sens. Sous la consigne inspirée de La Grande Vague de Kanagawa d’Hokusaï, ces jeunes artistes ont relevé un défi audacieux : recréer ce chef-d’œuvre emblématique, non pas avec des pinceaux, mais avec des matériaux recyclés, pour dénoncer l’asphyxie de nos eaux. Chaque vendredi, une nouvelle création émerge, comme un rappel poétique et coloré que l’art peut être un cri d’alerte. Aujourd’hui, c’est « Bouchon NAWA », née de l’imagination de Théo, Evan et Davor, qui nous interpelle. Une vague de bouchons, de filets et d’objets abandonnés, symbolisant à la fois la beauté fragile des lacs et la menace sournoise qui les étouffe. « Il faut arrêter de polluer le lac, car cela contribue au réchauffement climatique. Et puis, qui a envie de se baigner dans un paysage de déchets ? », lancent-ils, mêlant la simplicité de l’enfance à la gravité d’un constat partagé. Leur œuvre, bien plus qu’un projet scolaire, est une main tendue vers l’avenir : et si la solution flottait, justement, dans ces mains-là ?

L’école de la terre : Quand la créativité devient engagement

Derrière chaque bouchon assemblé, chaque filet tressé, se cache une leçon bien plus grande que celle des salles de classe. Celle d’une génération qui refuse de fermer les yeux, et qui choisit l’art comme arme pacifique. La Communauté de Communes Alpes Provence Verdon (CCAPV), partenaire de cette initiative, salue cette énergie et invite les enseignants à s’en inspirer : « Et si vos élèves, eux aussi, devenaient les porte-parole d’une planète en sursis ? » (contact : 04 92 83 68 99). « Bouchon NAWA » n’est pas qu’une sculpture : c’est un miroir tendu à la société, reflétant nos contradictions et nos espoirs. Ces collégiens, en détournant des déchets en symboles de résistance, nous rappellent que la pollution n’est pas une fatalité, mais un combat – et que chaque geste, même artistique, peut devenir une graine de changement. Alors, la prochaine fois que vous verrez une bouteille plastique traîner, souvenez-vous de cette vague : elle pourrait bien être la première d’un tsunami de conscience.

Dans la vie de tous les jours, on ne jette pas nos déchets par terre dans notre cuisine... n'est-ce pas ? Alors, il serait logique de faire pareil dans la nature : ramassons nos détritus et mettons-les au bon endroit pour qu'ils soient recyclés !

Partager cet article

Repost0