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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

ccapv , les plantes invasives :la Balsamine de Balfour

13 Février 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV

ccapv , les plantes invasives :la Balsamine de Balfour

Au titre de sa compétence GEMAPI, la CCAPV et ses partenaires (EPAGE Verdon, SMAB, SMIAGE) luttent contre les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE). Chaque semaine nous vous présentons une nouvelle EEE.

Aujourd’hui nous vous proposons un zoom sur la Balsamine de Balfour ou l’Impatiente de Balfour (Impatiens balfourii)  Cette espèce est de la même famille que la Balsamine de l’Himalaya (EEE présentée la semaine dernière).
Comment l’espèce a été introduite en France ?
C’est au 19ème siècle que l’Impatience de Balfour a été introduite en Europe comme plante ornementale dans les jardins botaniques, d’où elle s’est dispersée.
Pourquoi est-elle nuisible ?
La Balsamine de Balfour a les mêmes impacts négatifs que la Balsamine de l’Himalaya :
 Une population dense impacte les espèces locales par compétition et empêche les autres espèces de s’installer.
 Elle réduit également le succès reproducteur des plantes autochtones en attirant les insectes pollinisateurs.
 En disparaissant l’hiver, elle rend les sols nus et augmente ainsi l’érosion des berges.
 
Comment reconnaître l’espèce ?
Les fleurs sont bicolores avec un casque blanc et des pétales inférieurs allant du rose au violet.
Les feuilles sont ovales et alternes.
Les fruits sont des capsules « explosives » qui projettent les graines à plusieurs mètres.
Techniques de lutte
L’arrachage manuel est préconisé lorsqu’on a des populations de petites tailles ou qu’il y a la présence de beaucoup d’espèces autochtones.
 
La fauche est préférée dans le cas où l’espèce s’étend sur une grande surface et qu’il n’y a pas ou peu d’espèces autochtones présentes. En complément, on peut y ajouter du pâturage.
Ces opérations doivent être effectuées avant la saison et 2 passages doivent être renouvelés pendant la saison.
Dans les 2 cas, il est préconisé d’effectuer un semis de plantes autochtones à fort pouvoir couvrant pour concurrencer avec l’espèce invasive. Cet ensemencement doit être fait après l’arrachage ou lorsque la plante meurt et laisse le sol nu.
 
Cette plante n’étant pas invasive sur tout le territoire national, elle demeure autorisée à la vente. Pour éviter qu’elle ne se propage davantage, nous vous demandons de ne pas l’acheter.
 
Service communication de la CCAPV 
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