Espèces Exotiques Envahissantes : zoom sur le gobie à tache noire
30 Janvier 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV
pêche electrique en 2008 : Issole les chabots étaient présents ce qui est logiquement de bonne augure pour l'état de la rivière . C'est ce que m'avait indiqué le président de l'époque Francis Granet
Espèces Exotiques Envahissantes : zoom sur le gobie à tache noire
Chaque semaine, la CCAPV nous informe sur la prévention des risques naturels. Cette semaine, elle nous parle des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE). Dans le cadre de sa compétence GEMAPI, la CCAPV et ses partenaires (EPAGE Verdon, SMAB, SMIAGE) luttent contre les EEE.
Aujourd'hui, ils nous proposent un zoom sur le gobie à tache noire (Neogobius melanostomus).
Comment l'espèce a-t-elle été introduite en France ?
Le gobie à tache noire a été introduit involontairement en France dans l'année 2011. Il est désormais présent dans l'Asse depuis 2017. Originaire de la mer Caspienne et de la mer d'Azov, il s'est retrouvé « collé » aux coques des navires avec sa ventouse ventrale, ce qui lui a permis d'arriver en Europe, avec l'expansion du trafic fluvial.
Pourquoi est-elle nuisible ?
Le gobie à tache noire mange les œufs et les alevins de nos espèces autochtones (chabot commun et apron-du-rhône) et chasse les mâles de leurs aires de frai.
Contrairement à d'autres espèces, le gobie à tache noire est résistant au réchauffement climatique (il peut vivre dans des eaux allant jusqu'à 30°C), à la pollution des eaux et à une faible concentration d'oxygène.
Comment reconnaître l'espèce ?
Ses écailles sont de couleur brune à gris foncé marbrées de taches sombres. Mais il se reconnaît principalement par sa tache noire sur sa première nageoire dorsale (la plus petite), ce qui lui vaut son nom. Attention à ne pas le confondre avec le chabot commun (Cottus gobio), qui est une espèce autochtone de nos cours d'eau !
Technique de lutte
Des interdictions de pêche sont mises en place dans les lieux où les gobies à tache noire ont été identifiés pour limiter le risque de dispersion. Se déplaçant très peu (de quelques mètres), sa propagation est lente, c'est pourquoi il faut éviter de le sortir d'un cours d'eau pour le réintroduire dans un autre. Il ne faut pas non plus l'utiliser comme appâts.
Si vous constatez cette espèce, vous pouvez la signaler à la Fédération de Pêche ou aux syndicats de rivière.
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