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Saint André les Alpes : Catherine et la carpe qui voulait parler

12 Octobre 2023 , Rédigé par verdon-info Publié dans #St André les Alpes -

Saint André les Alpes : Catherine et la carpe qui voulait parler
Saint André les Alpes : Catherine et la carpe qui voulait parler

Saint André les Alpes : Catherine et la carpe qui voulait parler.

Dans son cadre de verdure à la Sapinière, en bord d’Issole, Catherine Planterose, vient enfin de se poser après une vie professionnelle bien remplie (hôtesse en compagnie aérienne ; créatrice d’une boutique, brocante, salon de thé et produits locaux ; créatrice d’un centre de tir à l’arc et sa mise en valeur dans un environnement patrimonial -Vauclause près d’Allons- ainsi que diverses activités dans l’esprit du lieu. Native de la région niçoise, Catherine est tombée en amour dans les années 92-93 devant ce lieu chargé d’histoire : redonner vie et réveiller un lieu patrimonial a été une grande passion qui l’a amenée à quitter son métier à Nice. Et en 2010 elle s’y installait définitivement.

Retirée dans son environnement bucolique, entourée de roses -comme son nom peut le laisser deviner- cette Marie Poppins devenue auteure de livres pour enfants, vient de publier un autre album : « Madame Griotte, la carpe qui voulait parler ». Après « Le marchand de ballons qui avait la grippe » écrit dès 1988 et « Clara la petite goutte d’eau » sortie plus récemment, voici l’histoire d’une petite carpe du lac de Castillon si ancienne qu’elle a assisté à la construction du barrage sur le Verdon. Patrick Truchi, artiste peintre et professeur d’aquarelle a succédé pour les illustrations à Patrick Serena et Martine Collet-Guillery  qui avaient fait merveille pour les deux premiers ouvrages.

Comme on l’aura compris, Catherine a plusieurs cordes à son arc. Alors si on lui demande comment elle est venue à l’écriture, elle raconte qu’une légende familiale a bercé son enfance : sa grand-mère s’appelait Grimm, et son père lui offrant l’intégrale des contes de Grimm pour ses 5 ans, lui avait laissé entendre que ces récits avaient été écrits pour elle. Pas étonnant que l’envie d’écrire ait germé en elle dès son plus jeune âge ! « Ma vie s’est construite autour de plusieurs histoires », explique-t-elle. «  Je suis un mélange, et j’ai reçu un apport de plusieurs pays et cultures : Pays Vénitien, Autriche, Pays slave, Allemagne, Scandinavie. En fait je suis très peu Méditerranéenne, et j’ai plusieurs racines ». Elle avoue s’être toujours sentie en dehors du temps -son environnement familier de nappes brodées et de porcelaine délicate en témoigne- et se voit un peu comme un « mesclun », comme on dit par chez nous, mais ce mélange est très réussi ! Il l’amène à créer des univers, tous liés à la passion du patrimoine, de la culture, et de l’art auquel elle a été initiée très tôt par sa maman ; ces diverses activités culturelles ont naturellement découlé de son esprit curieux et d’un autre mélange, celui de ses passions et des différentes fonctions qu’elle a exercées au cours de sa vie. On peut évoquer par exemple la mise en scène d’une exposition de poupées, où des personnages de paille, de chiffon ou de porcelaine de tous âges cohabitaient dans une ancienne grange, maison de poupées à taille humaine ; ou encore les expos au musée de Colmars dans le cadre de la Maison Musée du Haut Verdon.

Deux autres livres sont à venir, dont un album inspiré d’une œuvre de Patrick Serena « La dame des loups » qui servira d’ailleurs de couverture à l’ouvrage. Nous serons à la parution avec plaisir.       

Tous les ouvrages de Catherine Planterosese trouvent bien entendu à la Maison de la presse à St André les Alpes ou par mail à centifolia-editions@gmail.com.         Odile Boetti.

 



Madame Griotte est une carpe rouge bien sous tout rapport, mais un peu naïve car elle se laisse prendre au jeu d’un malin pêcheur et aurait pu finir dans une poêle à frire. Mais son désir de parler le langage des hommes ne lui sera pas fatal, et elle apprendra en tout cas le langage du cœur. En effet, fort heureusement pour elle, le pêcheur la relâche et ce petit clin d’œil à la pêche « no kill » est un symbole bien sympathique, ajouté à un zeste d’écologie et un brin de philosophie

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