Barrême Michel CONRAUX nous a quitté

24 Février 2023 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Canton de Barrême

Barrême : Michel CONRAUX, vous connaissez ?

J’avais personnellement fait sa connaissance dans les locaux de la Médiathèque. Il m’avait permis de faire paraître de petit papier : 25 Janvier 2012 , :Michel CONRAUX, vous connaissez?

Natif de Pont sur Yonne il y a quelques 62 années, il a été immergé très tôt, dés l'âge de 7 ans, dans la paléontologie, passion que lui a légué son père, alsacien de naissance. Cette passion ne le quitta pas, même pendant ses études, qui le virent obtenir une licence de lettres modernes et suivre en même temps des études de paléontologie, et les aléas de la vie qui le conduisirent à travailler comme correspondant local du RER à Paris. 35 ans à paris pendant lesquelles il deviendra un grand voyageur: l'Europe et l'Amérique du sud seront ses destinations principales. Ce grand voyageur et féru de paléontologie, ne pouvait pas laisser de côté la Provence et plus précisément Barrême; c'est chose faite, un coup de foudre et voici qu'il fait l'acquisition d'une maison de village, rue haute, où il peut se livrer à une autre passion: l'écriture! Il en est arrivé à son troisième roman: Cauchemar d'amour, Embrouilles et le plus récent: Vibora, condensé d'aventures, plus ou moins autobiographiques, lors d'un séjour en Colombie. Michel Conraux a fait don de ce livre à la médiathèque où je vous invite à venir le découvrir. Cet intermittent de l'écriture, comme il se plait à se définir, a en préparation un autre roman sur l'apartheid en Afrique du Sud, roman où l'on pourra découvrir si l'on peut échapper à son destin.

Cette semaine, Michel CONRAUX nous a quitté, comme il vivait : en toute discrétion.

Un de ses voisins en parle avec sincérité et tristesse.

Adieu MINOU

Si je vous dis qu’il s’appelait CONRAUX Michel et qu’il habitait dans la rue du haut.

Oh! on le croisait rarement, pourtant il était connu et reconnu dans le cercle littéraire.

Un jour j’ai croisé un comédien, le plus connu en France, qui sortait de chez lui et venait de lui acheter un manuscrit sur un crime, que chaque Barrêmois connaît au village, pour en faire un film.

Adieu mon ami, je regrette de ne plus te voir et que les 20 mètres qui nous séparaient ne nous reliaient pas assez souvent.

Qu’importe, tu restes dans notre cœur,à Françoise et à moi… adieu l’ami.

Elie Madoux

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