L’atlas de la biodiversité communale à Saint-Julien-du-Verdon
L’atlas de la biodiversité communale à Saint-Julien-du-Verdon
Samedi 21 mai, l’inventaire du patrimoine naturel se poursuivait sur la commune à la découverte des plantes messicoles.
Les plantes messicoles ou littéralement « habitantes des moissons » regroupent une flore sauvage associée principalement aux céréales. Depuis des millénaires, elles se sont adaptées aux cultures des céréales (blé, orge, avoine…). Leur cycle biologique (germination, croissance, floraison, fructification) est rapide : elles se développent après les labours d’automne et arrivent à maturité généralement avant les moissons. Bleuet des champs, Vachère, Adonis couleur de feu, Anthémis des champs, Grande androsace, Glaïeul d’Italie etc. appartiennent au cortège des 81 espèces de plantes messicoles recensées en région Provence-Alpes-Côte d’Azur par les deux conservatoires botaniques nationaux alpin et méditerranéen. Certaines espèces peuvent aussi être observées dans les vignes ou les olivettes. De manière générale, elles se sont adaptées aux milieux régulièrement perturbés par le travail du sol.
La plupart d’entre elles produisent du nectar (ex : le Bleuet des champs) et du pollen (ex : le Grand coquelicot). Ces plantes messicoles constituent ainsi une ressource alimentaire pour les insectes pollinisateurs mais aussi pour les auxiliaires des cultures qui protègent celles-ci des ravageurs. Les graines produites par certaines espèces comme celles du Bifora rayonnant et de la Vachère sont également consommées par les oiseaux granivores. Enfin, un travail en cours s’intéresse au rôle des plantes messicoles sur la micorhization, laquelle est un processus important de la fertilité des sols.
Patrimoine naturel mais également agricole, cette flore est cependant de plus en plus rare à observer, du fait principalement de l’intensification des pratiques agricoles (tri des semences, traitements phytosanitaires, céréales semées denses…).
Ce samedi 21 mai, sur la commune de Saint-Julien-du-Verdon, guidés par la botaniste Laurence Foucaut et deux agents du Parc naturel régional du Verdon, les participants ont pu observer 13 espèces de plantes messicoles bordant en abondance un champ de céréales.
Cette diversité et abondance est le reflet de pratiques agricoles vertueuses, favorables à la biodiversité. Dans des champs traités (produits phytosanitaires) ou trop engraissés, ce cortège s’appauvrit voire évolue au profit de plantes plus « nitrophiles » et qui peuvent concurrencer les cultures en place.
Sur la commune de Saint-Julien-du-Verdon, les prairies permanentes, les haies, les anciens murets de pierre sèche et les terres cultivées abritent ainsi une biodiversité fragile que l’agriculture traditionnelle de montagne, associant polyculture et élevage, perpétue.
Toutes les observations réalisées sur la commune sont consultables depuis l’outil Geonature atlas que se partagent les Parcs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
https://biodiversite.pnrpaca.fr/atlas
Sur la page d’accueil, dans le bandeau correspondant, il suffit de sélectionner la commune pour connaître les espèces recensées.
L’atlas de la biodiversité communale de Saint-Julien-du-Verdon est une démarche animée par le Parc naturel régional du Verdon et financée par l’Office français de la biodiversité (OFB).
Contacts au Parc naturel régional du Verdon :
Nicolas Martinez, Technicien naturaliste - nmartinez@parcduverdon.fr
Dominique Chavy, chargé de mission Biodiversité–dchavy@parcduverdon.fr
Marlène Economidès, chargée de communication - meconomides@parcduverdon.fr
L’atlas de la biodiversité communale
à Saint-Julien-du-Verdon
Samedi 21 mai, l’inventaire du patrimoine naturel se poursuivait sur la commune à la découverte des plantes messicoles.
Les plantes messicoles ou littéralement « habitantes des moissons » regroupent une flore sauvage associée principalement aux céréales. Depuis des millénaires, elles se sont adaptées aux cultures des céréales (blé, orge, avoine…). Leur cycle biologique (germination, croissance, floraison, fructification) est rapide : elles se développent après les labours d’automne et arrivent à maturité généralement avant les moissons. Bleuet des champs, Vachère, Adonis couleur de feu, Anthémis des champs, Grande androsace, Glaïeul d’Italie etc. appartiennent au cortège des 81 espèces de plantes messicoles recensées en région Provence-Alpes-Côte d’Azur par les deux conservatoires botaniques nationaux alpin et méditerranéen. Certaines espèces peuvent aussi être observées dans les vignes ou les olivettes. De manière générale, elles se sont adaptées aux milieux régulièrement perturbés par le travail du sol.
La plupart d’entre elles produisent du nectar (ex : le Bleuet des champs) et du pollen (ex : le Grand coquelicot). Ces plantes messicoles constituent ainsi une ressource alimentaire pour les insectes pollinisateurs mais aussi pour les auxiliaires des cultures qui protègent celles-ci des ravageurs. Les graines produites par certaines espèces comme celles du Bifora rayonnant et de la Vachère sont également consommées par les oiseaux granivores. Enfin, un travail en cours s’intéresse au rôle des plantes messicoles sur la micorhization, laquelle est un processus important de la fertilité des sols.
Patrimoine naturel mais également agricole, cette flore est cependant de plus en plus rare à observer, du fait principalement de l’intensification des pratiques agricoles (tri des semences, traitements phytosanitaires, céréales semées denses…).
Ce samedi 21 mai, sur la commune de Saint-Julien-du-Verdon, guidés par la botaniste Laurence Foucaut et deux agents du Parc naturel régional du Verdon, les participants ont pu observer 13 espèces de plantes messicoles bordant en abondance un champ de céréales.
Cette diversité et abondance est le reflet de pratiques agricoles vertueuses, favorables à la biodiversité. Dans des champs traités (produits phytosanitaires) ou trop engraissés, ce cortège s’appauvrit voire évolue au profit de plantes plus « nitrophiles » et qui peuvent concurrencer les cultures en place.
Sur la commune de Saint-Julien-du-Verdon, les prairies permanentes, les haies, les anciens murets de pierre sèche et les terres cultivées abritent ainsi une biodiversité fragile que l’agriculture traditionnelle de montagne, associant polyculture et élevage, perpétue.
Toutes les observations réalisées sur la commune sont consultables depuis l’outil Geonature atlas que se partagent les Parcs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
https://biodiversite.pnrpaca.fr/atlas
Sur la page d’accueil, dans le bandeau correspondant, il suffit de sélectionner la commune pour connaître les espèces recensées.
L’atlas de la biodiversité communale de Saint-Julien-du-Verdon est une démarche animée par le Parc naturel régional du Verdon et financée par l’Office français de la biodiversité (OFB).
Contacts au Parc naturel régional du Verdon :
Nicolas Martinez, Technicien naturaliste - nmartinez@parcduverdon.fr
Dominique Chavy, chargé de mission Biodiversité–dchavy@parcduverdon.fr
Marlène Economidès, chargée de communication - meconomides@parcduverdon.fr
Maison du Parc – Domaine de Valx – 04 360 Moustiers-Sainte-Marie - 04 92 74 68 00 www.parcduverdon.fr