La page poésie d'Odile : Hommage à Frida Kahlo

31 Juillet 2021 , Rédigé par verdon-info

Quelques mots sur la page en hommage à Frida Kahlo

Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón ou Frida

Kahlo, née en 1907 à Mexico, et morte en 1954 au même endroit, est une artiste peintre mexicaine qui est devenue une icône pour son peuple par ses souffrances et son engagement dans de nombreuses luttes (féminisme entre autre). Frida a gardé une santé fragile tout au long de sa vie, souffrant de poliomyélite depuis l'âge de six ans puis victime d'un grave accident de bus. (Colonne cassée et de multiples fractures). Elle devra subir de nombreuses interventions chirurgicales et souffrira tout au long de sa courte existence. Après son accident, elle se forme elle-même à la peinture, elle exerce le plus souvent son art, couchée dans son lit spécialement équipé. Elle pousse la subversion jusqu’à falsifier sa date de naissance en 7 juillet 1910, année du début de la révolution mexicaine, associant sa naissance à celle du Nouveau Mexique. En 1929, elle épouse l’artiste Diego Rivera, mondialement connu pour ses peintures murales. Très amoureuse de son mari elle devra accepter un divorce qui la fera aussi beaucoup souffrir mais se remariera ensuite avec lui.

Je lui ai associé Pablo Neruda, pour son origine également latine, bien sûr, mais aussi pour ses dates complètement contemporaines à celles de Frida Kahlo (né en 1904 à Parral et mort en 1973 à Santiago du Chili) et surtout pour son engagement égal au sien qui lui a sans-doute coûté la vie. En effet, s’il est mort officiellement d'un cancer quelques jours après le coup d'État de 1973, l'hypothèse d'un assassinat est de plus en plus évoquée dans les années 2010). Ricardo Eliécer Neftalí Reyes-Basoalto dit Pablo Neruda, (nom de plume) est un poète, écrivain, diplomate, et homme politique chilien. Il est considéré comme l'un des artistes les plus influents de son siècle et l'un des plus grands de la poésie chilienne. (Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1971). Membre du Parti communiste du Chili, il a aussi été sénateur et ambassadeur du Chili en France*. « Il meurt lentement » est l’un de ses poèmes les plus connus, l’anaphore en début de strophe opposée à l’impératif et aux injonctions de la dernière est une construction très forte qui atteint son but ; mais je dois reconnaître que ses poèmes d’amour valent de s’y pencher, toujours très émouvants et tendres, pleins d’originalité dans le style. Les termes sont simples mais, le résultat, très poétique, est étonnamment sophistiqué.

« À mon cœur suffit ta poitrine, mes ailes pour ta liberté …».

« Tu me plais quand tu te tais car tu es comme absente, et tu m’entends de loin, et ma voix point ne te touche. On dirait que tes yeux se sont envolés et on dirait qu’un baiser t’aurait scellé la bouche ». P.Neruda