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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !

12 Juin 2020 , Rédigé par verdon-info Publié dans #St André les Alpes -

Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !
Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !
Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !
Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !

Saint André les Alpes : Jean-Louis, deux ans que tu nous as quittés !

« Deux ans que tu nous as quittés. Le grand vide que tu as laissé n'a jamais été comblé. Tous les jours ta famille ne cesse de penser aux moments de bonheur que nous avons partagés. On t'aime tous très fort ». C’est par ces mots que sa fille Françoise, au nom de toute la famille, a rappelé la disparition de Jean-Louis Ferrier, ancien restaurateur de l’hôtel du Parc de Saint André les Alpes. Cet ancienne auberge Trotabas, qui abrite désormais en ses murs chargés d’histoire la mairie du village, a été son fief durant la plus grande partie de sa vie où il travaillait en famille. Toute la région, et au-delà, se souvient de ses magnifiques gigots d’agneau dégustés à l’ombre des grands arbres du parc. 

Lorsque le 11 juin 2018 disparaissait soudainement cette figure saint andréenne à la surprise de tous et au grand désarroi de son épouse Jacky, ses enfants Françoise et Jean-Jacques, ses petits-enfants et toute sa famille connue et estimée dans toute la vallée, tout le village a été frappé de stupeur. Jacky étant native de Colmars, leurs noces d’or venaient d’y être célébrées au grand plaisir de tous. Personne ne se doutait, qu’à 76 printemps, son éternel dynamisme était en train de le quitter.

Son sourire malicieux et sa légendaire lueur d’amusement dans les yeux ont disparu mais restent dans les mémoires. Lui qui aimait cuisiner pour ses proches, agrémentait de son savoir-faire culinaire les pique-niques des anniversaires, ou de la fête du pain de Courchons, qui adorait cueillir champignons blancs ou "sanguins" en solitaire dans des coins perdus de montagne, est parti rejoindre ses amis randonneurs ou chercheurs de champignons. Il a posé pour toujours son inséparable vélo qu’il ne lâchait que pour sauter dans son 4X4. Mais comme le chantait Brassens : «jamais au grand jamais son trou dans l’eau ne s’refermait », Jean-Louis a laissé un trou béant dans les rues du village, et dans les cœurs des habitants de toute la région.                                   Odile Boetti

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