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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

Canton de St André : Biographie de nos Communes… En 1844 !

30 Octobre 2017 Publié dans #St André les Alpes -

L’Abbé Féraud, un bas alpin, a écrit au milieu du XIXe siècle  plusieurs livres sur les Basses-Alpes.

Parmi eux, une Géographie Historique et Biographique, plusieurs fois rééditée, mais encore difficile à trouver.

Certes, les amateurs d’Histoire Locale connaissent cet ouvrage, mais pour les autres, il pourrait être amusant  et instructif de lire ces quelques lignes.

Pour commencer, voilà le lien des pages du Canton de St André de l’époque : St André, Méouilles, La Mure, Argens, Peyresq, La Colle St Michel, Allons, Angles, Courchons et Moriez que l’on peut feuilleter par le lien de google livre

Il est par exemple amusant de constater qu’à cette date, St André et Moriez avaient le même nombre "d’âmes" ! Eh oui le document indique que le village de Moriez comptait 400 âmes et plus surprenant Hyèges et ses hameaux  en avaient 300 . La seigneurie de Moriez dont le dernier seigneur a été Pierre Chaillan appartenait à la noble famille Chaillan, un  patronyme  encore très répandu à notre époque.

Méouilles, comptait environ 100 habitants à l’écriture de l’ouvrage. Il a  a été le village ancien de St André. C’est les habitants de Méouilles qui vinrent habiter sur la rive opposé du Verdon  et deviendra annexe de St André. Courchons, pourtant village où la vie était très difficile, comptait 160 âmes ;  ses forêts étaient très déboisées. St André les Alpes (le village)avait 700 âmes.

François Martel

L’analyse des informations données sur cette édition du XIXe siècle reste tout à fait instructive sur la vie de l’époque et surtout sur le nombre d’habitants en des lieux aujourd’hui dépeuplés. De nos jours , la vie y  est bien différente et  bien plus simple. Plus simple n’est peut-être pas le mot, plus confortable serait plus approprié. On comprend aussi que l’industrie locale existait encore, que les commerces étaient souvent présents dans chaque lieu, ce qui n’est plus vraiment le cas au XXI siècle. On  apprend dans cet ouvrage  que le village ancien de la Mure a pu être implanté dans la montagne de Maurel. Est-ce que les vestiges visibles au début du XX eme siècle, dont certaines “mémoires” du village se souviennent , sont encore d’actualité en 2017? Des promenades sur ces sites ne  permettraient-elles pas de vérifier ?   

D’après les indications  de l’Abbé Feraud , le village d’Argens comptait 221 âmes, tous agriculteurs malgré des sols peu fertiles. On peut voir que Peyresc avait 235 âmes, la Colle St Michel 85 ; l’auteur indique que l’église était jadis une succursale de celle de Peyresc. Le nom d’Angles,avec ses 210 âmes, viendrait de sa forme géométrique. Une lecture instructive mais un peu succincte pour les amoureux de l’histoire de leur village reste très judicieuse tout de même.

 

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