Reliques de St Thérèse de Lisieux présente en l'église de St Andre les Alpes en novembre 2009
12 Novembre 2009 , Rédigé par verdon-info Publié dans #St André les Alpes -
Sainte Thérèse de Lisieux qui, de son Carmel, a porté le monde entier dans sa prière. Elle se voulait missionnaire. Elle le fut dans sa « Petite Voie » de l’Amour, une voie dont elle est un guide éminent. Elle voulait « parcourir la terre » et, depuis 1994, ses reliques font le tour du monde...
En ce mois de novembre 2009 les reliques étaient présentes en l'église de Saint André-les Alpes, le samedi 7 novembre après-midi et le lundi 9 novembre au matin.
Elles ont été aussi présentes à l'église de Barrême du jeudi 5 novembre à 16 heures au vendredi 6 novembre à 16 heures, à l'église de Castellane du vendredi 6 novembre à 17 heures au samedi 7 novembre à 14 heures, à la cathédrale Entrevaux le dimanche 8 novembre de 9 h 30 à 18 h 30.
Ce lundi 9 novembre elles ont quitté le village de St Andre les Alpes pour ce diriger vers Riez voir l'agenda http://catho04.cef.fr/therese/agenda/
Pour avoir plus d'informations se connecter sur le site du diosèse de Digne les Bains
Une messe festive a rassemblé les fidèles du secteur qui ont pu apprécier une très belle exposition et de nombreux écrits sur la vie et la spiritualité de la sainte.
Thérèse Martin
Thérèse Martin, future Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, est née au 12 rue Saint-Blaise à Alençon le 2 janvier 1873.
Son père, Louis Martin, était horloger et sa mère, Zélie-Marie Guérin, dentellière. Tous les deux manifestaient une grande piété. Louis aurait voulu devenir moine, mais son ignorance du latin l’en avait empêché. Zélie-Marie avait voulu entrer au couvent, mais on lui avait répondu qu’elle n’avait pas la vocation. Aussi avait-elle juré que, si elle se mariait, elle donnerait tous ses enfants à l’Église.
Louis et Zélie-Marie se rencontrent en 1858 et se marient trois mois plus tard, tout en ayant décidé de vivre comme frère et sœur dans une continence perpétuelle. Leur confesseur les en ayant dissuadés, ils ont neuf enfants, mais seules cinq filles : Marie, Pauline, Léonie, Céline et Thérèse, parviennent à l’âge adulte ; la famille était sujette à la tuberculose.
Thérèse était la plus jeune ; c’est elle qui devait devenir en religion « Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face ». Ses quatre sœurs deviennent toutes religieuses : Marie, carmélite sous le nom de sœur Marie du Sacré-Coeur (1860-1940), Pauline, carmélite sous le nom de Mère Agnès de Jésus (1861-1951), Léonie, visitandine sous le nom de sœur Françoise-Thérèse (1863-1941), et Céline, carmélite sous le nom de sœur Geneviève de la Sainte-Face (1869-1959).
Thérèse alors âgée de quatre ans, sa mère meurt du cancer à Alençon. La famille s’installe alors à Lisieux. Après l’entrée de sa sœur aînée dans les ordres, Thérèse tombe très malade. Elle passe près de la mort. Son éducation est l’œuvre des bénédictines de Lisieux.
Quelques années après, le 9 avril 1888, à l’âge de 15 ans, elle se fait carmélite, après avoir vainement essayé d’obtenir une dérogation de Léon XIII qu’elle sollicita directement. En 1896, elle est atteinte de la tuberculose. Elle en meurt à Lisieux le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans, laissant une autobiographie, L’Histoire d’une âme, que sa soeur et supérieure "mère Agnès" lui avait demandé de rédiger. Elle y dessinait ce qu’elle appelait la « petite voie », faite d’humilité et d’abandon à Dieu. morte
Sainte et docteur
À sa mort, elle est inconnue. Ses obsèques sont célébrées en présence d’une trentaine de personnes seulement. Lors de l’introduction de sa cause en béatification, le 10 juin 1914, la supérieure de son monastère exprime sa surprise. Néanmoins, elle est béatifiée le 29 avril 1923 par Pie XI et canonisée le 17 mai 1925.
Un pèlerinage se mit alors en place sur sa tombe ; son importance s’accroit si rapidement qu’il faut trouver une solution à l’accueil des pélerins : l’immense basilique de Lisieux est édifiée à cet effet à partir de 1929.
Le 19 octobre 1997, Thérèse, patronne des Missions, est proclamée docteur de l’Église par Jean-Paul II. Dans sa lettre apostolique Divini amoris scientia, il explique :
« Dans les écrits de Thérèse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez d’autres docteurs, une présentation scientifiquement organisée des choses de Dieu, mais nous pouvons y découvrir un témoignage éclairé de la foi qui, en accueillant d’un amour confiant la condescendance miséricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, révèle le mystère et la sainteté de l’Église ».
Les parents de Sainte Thérèse ont été déclarés "Vénérables" par Jean-Paul II le 26 mars 1994.
Les reliques de Sainte Thérèse
La source du mouvement de vénération des reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face a commencé au cimetière de Lisieux peu de temps après sa mort, le 30 septembre 1897.
Au Carmel, après le décès des sœurs, une notice nécrologique était rédigée et envoyée aux Amis du monastère. Celle de Thérèse de l’Enfant-Jésus fut composée à partir des trois manuscrits autobiographiques qu’elle avait rédigés par obéissance. Son succès entraîna la première édition de l’Histoire d’une âme, parue le 30 septembre 1898, à 2000 exemplaires, suivie d’une seconde édition en mai 1899 ; 6000 exemplaires en 1900. Les traductions suivirent, d’abord en anglais, en 1901, puis dans les quatre années suivantes, en huit langues.
Très vite, les lecteurs de l’Histoire d’une Âme viennent à Lisieux en pèlerinage sur la tombe de Thérèse. Ils écrivent au Carmel pour demander des reliques. Le mouvement va grandissant : un cortège de pèlerins ne cesse de se déplacer chaque jour, montant depuis la gare avec un relais continuel de fiacres vers la tombe, jusque sur les hauteurs de la ville. Des miracles y ont lieu, dont la guérison, le 26 mai 1908, d’une petite fille aveugle, âgée de quatre ans, Reine Fouquet, d’un milieu modeste, que sa mère était allée porter, la veille, sur la tombe. Ce miracle fait beaucoup de bruit.
Les pèlerinages sur la tombe sont alors de plus en plus nombreux ; on y prie les bras en croix, on y laisse des lettres, des photographies ; on apporte des fleurs, on dépose des ex-votos : béquilles, cannes, appareils en tous genres, on allume des cierges... De grands pèlerinages s’organisent.
Le corps de Thérèse est exhumé au cimetière de Lisieux le 6 septembre 1910, en présence de l’évêque et de quelques centaines de personnes. Les restes sont déposés dans un cercueil de plomb et transférés dans un autre caveau. Une deuxième exhumation a lieu en 1917. Le 26 mars 1923, a lieu la translation solennelle du cercueil depuis le cimetière jusqu’à la chapelle du Carmel. La béatification de Thérèse a lieu à Rome le 29 avril 1923 et la canonisation le 17 mai 1925.
D’après Mgr Bernard Lagoutte, recteur de la Basilique de Lisieux et Wikipedia
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