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CCAPV : Gestion des inondations et la forêt le bon choix 

24 Avril 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV

CCAPV : Gestion des inondations et la forêt le bon choix 
CCAPV : Gestion des inondations et la forêt le bon choix 
Gestion des inondations et la forêt le bon choix. 

Face à la fréquence croissante des inondations, la nature nous propose des solutions efficaces, parmi lesquelles la forêt joue un rôle fondamental. Régulation des crues, stabilisation des sols, absorption des eaux… les bienfaits sont nombreux.

Pourquoi les forêts sont-elles essentielles dans la gestion des risques hydrologiques ?

Régulation des débits d’eau 💧

Le couvert végétal ralentit le ruissellement, favorise l’infiltration et limite les crues soudaines.

Stabilisation des sols 🌱

Les racines des arbres maintiennent les terres en place, réduisant l’érosion des berges.

Effet éponge 🌧️

En période de pluie intense, la forêt absorbe une partie importante de l’eau, réduisant les volumes dirigés vers les zones urbanisées ou agricoles.

Préserver les forêts riveraines, reboiser intelligemment les zones sensibles et entretenir les ripisylves sont autant d’actions nécessaires pour renforcer la résilience de nos territoires.

Mais attention… 🌲

La forêt protège, oui… mais elle peut aussi déséquilibrer.

Quand une forêt devient trop dense ou que les milieux se ferment à cause d'une déprise agricole trop marquée par exemple, les sols se stabilisent à l’excès. Résultat : les rivières reçoivent moins de sédiments.

Ce déficit sédimentaire fragilise l’équilibre naturel du cours d’eau :

  • ⚠️ Les berges s’érodent davantage
  • ⚠️ Les rivières s’incisent
  • ⚠️ Les ponts et ouvrages hydrauliques se déstabilisent
  • ⚠️ Les nappes phréatiques accompagnantes s’abaissent
  • ⚠️ Et les forages d’eau potable peuvent finir à sec…

Tout est question d’équilibre.

Valoriser la forêt, oui, mais avec discernement et en lien étroit avec les dynamiques fluviales.

La gestion forestière de protection ne doit pas être confondue avec la sylviculture classique. Ces forêts ont pour fonction première de sécuriser les territoires face aux risques naturels, et non de produire du bois.

Intégrer cette complexité dans les politiques GEMAPI, c’est mieux anticiper les risques, tout en respectant la richesse et la diversité de nos milieux naturels.

Protéger les forêts, c’est laisser la nature jouer son rôle protecteur… sans oublier de garder un œil sur les équilibres et les déséquilibres qu’elle peut façonner. 🤝🌲

 

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