CCAPV , La Gestion des risques loi gémapi

25 Avril 2024 , Rédigé par verdon-info Publié dans #CCAPV

Avez-vous remarqué, après un épisode de fortes pluies, des changements dans le lit d’un cours d’eau ? Des galets déplacés ? Une circulation différente ?

Les cours d'eau sont en perpétuel remodelage et nous aurions tort de croire qu’ils ne changent pas…

Une rivière s’écoule à travers un territoire pour se jeter dans une autre rivière, un lac ou la mer.

Elle transporte de l’eau (débit liquide) et des sédiments (débit solide) : sables, gravier, galets.

Ces sédiments proviennent de l’érosion soit des terres du bassin versant, soit des berges ou du fond du lit du cours d’eau.

La pente de la rivière assure le transport des matériaux solides de l’amont vers l’aval.

Un cours d’eau présente naturellement un profil d’équilibre.

Sa morphologie (forme) est le résultat d’un ajustement permanent entre la quantité d’eau qui transite et la quantité de sédiments charriés.

La balance de Lane (d’après E.W. Lane et W. Borland), que vous pouvez voir en illustration de cette chronique, représente ce principe d’équilibre dynamique de la rivière.

Le lit du cours d’eau, sous l’influence des débits liquides et solides, est perpétuellement en cours de remaniement.

Lors des crues, les sédiments les plus lourds se déplacent sur le fond en roulant et les plus légers sont emportés par le courant en suspension dans l’eau. Si le débit liquide est beaucoup plus important que le débit solide, on parle alors de phénomène d’érosion.

Lorsque la vitesse du courant diminue à la fin de la crue, les sédiments se déposent et forment alors des bancs (ou « atterrissements »).

Cette mobilité des cours d’eau nécessite une gestion et une vigilance régulières pour prévenir les risques naturels liés aux inondations et à l'érosion des berges.

Service Communication de la CCAPV

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