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Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

Découvrir les Vautours du Verdon

7 Avril 2023 , Rédigé par verdon-info

souvenir de l'Ag de LPO en 2015 à Castellane

Découvrir les Vautours du Verdon
Découvrir les Vautours du Verdon
Découvrir les Vautours du Verdon
Découvrir les Vautours du Verdon
Découvrir les Vautours du Verdon

Découvrir les Vautours du Verdon

Lors de vos balades ou déplacements dans le Verdon, vous n’êtes plus surpris de voir apparaître au-dessus de vos têtes de très grandes silhouettes. Et oui, c’est certainement le Vautour Fauve qui est de nouveau présent dans nos airs !

Une vie de vautour, portrait de ce géant inoffensif

Depuis 1999, les vautours ont été réintroduits grâce à des ornithologues passionnés comme ces géants des airs avaient disparu de Haute-Provence au XIXe siècle.

Il s’agit du Vautour Fauve. On le reconnaît assez facilement grâce à son long cou recouvert d’un fin duvet, à sa collerette blanche, et à son plumage fauve. En plus, son bec est recourbé et son envergure est vraiment imposante.

Par ailleurs, il faut noter que son poids de 8 kg ne lui permet pas de se déplacer en « vol battu » très longtemps. C’est un oiseau planeur par excellence ! Tout comme les Planeurs de Fayence  qui se pose parfois sur le terrain de la Mure-Argens si les ascendances  ne sont pas performantes.

En gros : il se laisse porter par les masses d’air en mouvement pour s’élever en spirale et sans effort à plusieurs centaines de mètres au-dessus du relief, et parcourir ainsi de grandes distances. Il profite ainsi des ascendances thermiques produites par le réchauffement solaire du sol et des falaises. Mais il sait aussi se servir des courants de pente crées par le vent qui bute contre le relief et que les rapaces empruntent en longeant la crête. D’où nous les voyons fréquemment comme ils ont besoin de falaise pour s’abriter, mais aussi pour chercher leur nourriture morte.

Et oui, sachez que les Vautours ne peuvent en aucun cas manger de la nourriture vivante, d’où leur très mauvaise réputation. Pourtant, ces oiseaux quelque part nettoient nos forêts ! D’ailleurs, après leur passage, seuls resteront les os et la peau de leur repas.

Ce sont tout simplement des oiseaux nécrophages qui ne s’attaquent jamais à des animaux vivants comme leur système digestif les met à l'abri de toutes les maladies véhiculées par les cadavres ovins et caprins bien présents ici dont ils se nourrissent.

Tout comme les chasseurs, ils profitent d'un chevreuil, d'un chamois ou d'un sanglier (mort par contre). Et ils jouent un rôle important d’éboueurs de la nature.

Comment se reproduise t’il ?

L'œuf est pondu fin janvier, dans une aire construite dans la cavité d'une paroi rocheuse. Puis, l’œuf éclot le plus souvent de fin février à fin avril. Ensuite, la vie continue et quatre à cinq ans plus tard, c’est un adulte qui peut à son tour se reproduire.

Comment mieux les connaitre et les observer ?

Sachez que la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) offre l’opportunité d’en savoir plus sur eux à travers de sorties via l’association Insolite nature. Ainsi, vous pourrez les observer et profiterez des explications sur leur vie et leurs mœurs par des spécialistes.

La meilleure période à notre humble avis est certainement en automne et/ou dès le début de l'hiver ou à la saison de nidification commence comme le futur couple de vautours offre des parades aériennes sublimes.

Il faut noter que pendant la période de nidification , des restrictions sont appliquées sur les lieux où ils sont présents pour ne pas les  déranger. Le PNRV  met en ligne des informations pour les bonnes pratiques.

 

Lydia Truglio Beaumont 

Rougon
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