Le No Kill discipline sportive à la mode qui a de l'avenir
16 Septembre 2019 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Haut Verdon
Le No Kill a le vent en poupe sur notre territoire; les lieux où ce sport est privilégié est plus important que par le passé. La société de pêche du Haut Verdon est adepte de cette technique. Il semble que les résultats sur la faune des rivières restent judicieux d’après les informations partagées sur les réseaux sociaux. Il reste évident que pour une bonne pratique il faut une vigilance des sportifs pour que les poissons relâchés survivent à cette pratique. En 2012 et 2013 j’avais suivi du no kill sur le lac et on avait bien observé une bonne vigilance pour ne pas trop perturber les animaux pendant leur capture.Le poisson est-t-il adepte de cette bataille ? de sortir de l’eau et être remis quelques minutes plus tard ? . Il l’est peut être d’avoir survécu et de retourner dans son milieu naturel. Les adeptes sont heureux de leur pratique sportive et du moment passé dans la nature. Les pourcentages de survie semble tout à fait correct d’après le président de la pêche du Haut Verdon qui a répondu à nos questions postées sur un article de leur réseau social. Il est aussi vrai qu’il fallait trouver des idées pour que la faune de nos rivières ne disparaisse pas totalement. Sur certains des secteurs du Moyen Verdon des lâchers de truites sont là pour le plaisir des pêcheurs traditionnels. Quel est le plus judicieux pour la nature et la sauvegarde de la faune aquatique ? Le No kill garde des arguments positifs .
Une réflexion différente était donc utile pour l’avenir des rivières, c’est pourquoi nous avons posé des réflexions sur l’avenir et pour mieux comprendre l’attrait du No Kill pour les adeptes de cette discipline qui grandit fortement depuis plusieurs années .Voire d’autres techniques encore moins impactantes sur certaines zones. Peut-être que l’avenir c’est le No Kill pour le plaisir sportif, préservant les images des truites au naturel dans nos rivières, puis de temps à autre la pêche d’une bonne truite pour le plaisir du goût mais sans vider la rivière : le tout est le bon dosage comme cela devrait se passer dans beaucoup de domaines.
La question posée était :
En fait quel est l’intérêt du No KIll pêcher des poissons pour les relâcher cela fait sans doute du stress pour les animaux ? Il y a un risque potentiel de blessure lors de la capture, juste pour le plaisir solitaire de quelques minutes du pêcheur . Je comprends que l’on veuille protéger des zones, que l’on souhaite que des poissons naturels aient plus de place pour se reproduire en toute tranquillité. Pourquoi dans l'absolu ne pas mettre des caméras pour regarder les poissons sous l’eau et le partager sur les réseaux ?
La réponse :
Benjamin Isouard, Président de la Pêche du haut Verdon nous répond sur la page facebook : “A notre époque pêcher n’est plus une nécessité de survie. Impacter une population sauvage par un prélèvement systématique n’est, à mon sens, pas digne d’un pêcheur contemporain, d’où le No Kill. Cette pratique permettant de se focaliser sur ce qui compte vraiment : être bien en pêchant, en retissant un lien avec la nature. Chose salvatrice dans notre société matérialiste. Là réside, encore une fois à mon sens, l’évolution logique de notre loisir. Maintenant, tu soulèves également deux questions pertinentes : celle de la place du poisson et du potentiel "après no-kill". Concernant le poisson, en pratiquant en No Kill, pas tous les poissons survivent. C’est un fait. A ce propos le lien que tu as partagé est un très bon rappel. Mais la part de ceux qui périssent est très, très minoritaire. De l’ordre de 3 (pour les plus pessimistes) à moins de 1 % (pour les plus optimistes). Concernant "l’après no-kill" le fait d’aller voir dans la rivière avec des caméras, sache que ça existe. Pour le moment c’est une pratique confidentielle mais, toujours à mon sens, elle a de l’avenir. Est-ce qu’elle sera contemporaine de la pêche en No-Kill ? Je pense que oui mais là on parle d’un avenir sur plusieurs décennies. D’ici-là il va s’en passer des choses. Mais, quoi qu’il en soit, le développement du No-Kill est un mouvement puissant !
Une autre réponse d'un pêcheur pratiquant du No-Kill :
Je veux bien faire l’effort d’aller dans votre sens et croire que le poisson stresse.. Mais ne croyez-vous pas que les meilleurs défenseurs des poissons et de leur milieu sont les pêcheurs passionnés ?
À part nous, qui passons du temps au bord de l’eau , qui trouve de l’intérêt à prendre soin des poissons capturés pour les relâcher ensuite (encore plus ici pour un super géniteur) ?
J’aime à croire, en plus, que les pêcheurs savent manipuler un poisson pour limiter au mieux les risques.
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