: Ecole Barrême Qu'en termes galants ces choses là sont dites ...

7 Avril 2014 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Canton de Barrême

7 Avril 2014
Qu'en termes galants
Ces choses-là sont dites...
Ce qu'il y a de bien, même dans les moments graves, c'est que l'on trouve toujours l'occasion, au gré de rencontres, de lectures, de reprendre espoir. Si l'un des nôtres est capable de penser ainsi, c'est que le bon sens n'est pas irrémédiablement perdu. Peut-être que d'autres-là hauts sont capables d'avoir la même petite étincelle de lucidité ? J'ai reçu ce texte que je vous livre tel que, d'une personne apparemment bien au courant du sujet. Je n'ai fait qu'y ajouter la photo montage. Je ne sais pas si V Hugo apprécie, je lui demande de me pardonner.

Fernand, en me relisant ce matin j'avais vraiment le sentiment d'avoir été "hors sujet" mais bon avec une bonne mise en pages cela peut éventuellement marquer quelques esprits romanesques.....

Quand l'Éducation Nationale avance........En arrière ! 'Chronique d'une néo-ruralité'

À Barrême, il y a 9 mois pratiquement jour pour jour, nous fêtions le 10e anniversaire du baptême de l'école communale, qui avait inauguré à cette occasion l'ouverture d'une 3e classe flambant neuve, en présence de tous les représentants institutionnels de « l'époque », Éducation Nationale incluse.

Flash back......il y a 9 ans, nous débarquons dans le canton de Barrême, ma famille et moi, non par hasard mais après mûre réflexion, en provenance d'une sombre banlieue parisienne. Recherche d'une vie nouvelle, fuite face à l'impasse citadine....Toujours est-il que notre choix fut largement guidé par les perspectives offertes par ce canton en termes d'accueil des enfants en âge de fréquenter l'école communale, avec des classes, certes à multi-niveaux, mais ne dépassant pas une vingtaine d'élèves et à échelle humaine, 2, 3 voire 4 classes maximum. Quels changements au regard des conditions subies par nos enfants dans les usines « à tenter d'enseigner » de banlieue, où le maître passe plus de temps à gérer les conflits de tout ordre qu'à enseigner, dans des écoles de 10 à 15 classes, réunissant 300 ou 400 bambins, à 25/30 par classe......l'horreur. De fait, nous avons pris peur et avons trouvé à Barrême les conditions d'une scolarisation sereine, profitable et efficace pour nos enfants, même si l'isolement grandissant, pour ne pas dire planifier, du monde rural ne rend pas toujours les choses aisées.

Malheureusement, aujourd'hui, l'ombre noire de la rigueur budgétaire nous rattrape, un peu plus s'il en était besoin, et s'attaque au fondement de notre avenir qu'est l'école, en proposant la fermeture de cette classe, qu'il avait inauguré en grande pompe 10 ans auparavant, afin de regrouper ou plutôt entasser nos enfants dans 2 classes à ......25 minimums (cela me rappelle de mauvais souvenirs) pour 4 niveaux chacune (PS-MS-GS-CP / CE1-CE2-CM1-CM2).

Je vous laisse imaginer les futures conditions d'apprentissage pour nos enfants !

Et dire que lors de notre arrivée, nous avions été plus que sensible à la maxime inscrite sous le buste de Victor Hugo qui trône au milieu de la cour et dont l'école porte fièrement le nom :

« Ouvrir des écoles, c'est fermer des prisons. » Alors demain, dans quelle sorte d'école nos enfants vont-ils être enfermés si ce projet voit le jour.....j'en connais trop bien les réponses pour en accepter l'irrémédiable issue. Alors, je laisse la responsabilité aux décideurs de compléter cette nouvelle maxime susceptible de remplacer la précédente :

« Fermer des écoles c'est .............. »

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