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La Page poésie d'Odile : L’amour toujours l’amour…

14 Février 2020 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

La Page poésie d'Odile  : L’amour toujours l’amour…

Quelques mots sur la page poésie d’Odile : L’amour toujours l’amour…

 

J’ai choisi ce poème de Marceline Desbordes Valmore qui n’est pas dans le top ten de mes poètes préférés, tout simplement parce qu’il correspond bien à la fête des amoureux : il est joli, bien tourné, un peu mièvre, mais il fait du bien. Il réunit tous les poncifs de l’amoureux transi : les souffrances, les douleurs, les larmes, les flammes, mais aussi le cœur, le sourire, le bonheur. Bref, il n’est pas empli d’antinomies, il est une antinomie à lui tout seul. 2 champs lexicaux s’opposent et se mélangent : celui du malheur et du bonheur, donc celui de l’amour et du désamour, de la vie et de la mort. C’est vraiment très simple et très vrai, tant l’amour peut être à la fois source de joie ou cause de désespoir. Cette ambivalence (ou même ambiguïté) se retrouve dans la dernière strophe : « Dès qu’on l’a vu son absence est affreuse, Dès qu’il revient, on tremble nuit et jour ». A noter que le poème est très bien construit : la question dans le premier vers, la réponse, catégorique, dans le dernier : « Oui l’amour rend heureuse ». Entre les deux : la preuve par A+B qu’il provoque les deux à la fois, tristesse et plaisir. Quelques jolies perles : « Il brûle tout ce doux empoisonneur ! » J’aime cette idée d’associer à la fois le feu et le poison, et aussi d’associer les mots « doux » et « empoisonneur » (oxymore, pour ceux qui aiment les termes techniques). Evidemment cette figure de style est parfaite dans le cas de ce poème où tout est paradoxe. Finalement elle ne manque pas de style Marceline !

J’ai choisi deux toiles de Bouguereau (Bordeaux-XIXè S) à peu près pour les mêmes raisons, il convient très bien à ce genre de fête car il a peint beaucoup de femmes sensuelles, de nus, de couples -qui sont souvent d’inspiration mythologique, antique- ; ses amoureux sont extatiques et même hiératiques, mais moi j’aime bien. Le dessin est parfait, les visages d’une finesse remarquable. Au XXème siècle on le jugeait trop académique, évidemment, à côté de Picasso ! Pour la petite histoire, remarquez la ressemblance de style avec le tableau de François-Edouard Picot, je ne l’ai pas fait exprès car au départ j’ai cru que « l’Amour et Psyché » présenté sur ma page était aussi un Bouguereau. Cela n’est pas étonnant : il faut savoir qu’il était élève à l’école de Picot !!!

Qu’est-ce que je l’aime bien celui-ci ! le premier baiser entre Eros et Psyché !!

La Page poésie d'Odile  : L’amour toujours l’amour…
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