Overblog Tous les blogs Top blogs Tourisme, Lieux et Événements Tous les blogs Tourisme, Lieux et Événements
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
Actualites locales Moyen et Haut Verdon...

Mortel Eté Plagiat, Pastiche et Parodie par Lucca

18 Septembre 2025 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

Mortel Eté  Plagiat, Pastiche et Parodie par Lucca
Mortel Eté  Plagiat, Pastiche et Parodie par Lucca Mortel Eté  Plagiat, Pastiche et Parodie par Lucca

Mortel Eté

Plagiat, Pastiche et Parodie

Libre improvisation en hommage à Chateaubriant et Hugo*

 

Oh ! laissez-moi vivre d’hier les flèches d’or  !

Cache l’éclat si vif qu’il me brûle les yeux 

L’heure agonise dans les pendules en carton 

Le grand astre furieux fuit derrière le Chalvet

On dirait qu’en ces jours de morne canicule

Le soleil et la pluie se sont tourné le dos 

 

Oh ! qui fera surgir l’orage désiré

Là-bas, -tandis que seul je rêve de l’absente

Et que l’ombre s’amasse en de petits recoins- 

Quelque averse enragée, quelque son de terreur 

Qui, entre cent éclairs à exploser le ciel, 

Déchire ce brouillard qui chavire le cœur

 

Qu’elle vienne et se lève cette Douleur bénie

Mes chansons se tarissent et je n’ai plus pour boire

Et jeter dans mes yeux que le fond d’une flaque 

Et longtemps, je ne verrai ces ciels honnis qui traînent

Avec les mille tours des jours qui ne sont plus

Brumeuse ma vision et perdue ma mémoire

 

*Jeu d’écriture, dit « poème fendu »,  sur les traces de Victor Hugo

 XXXVI Rêverie  (Les orientales) 

LUCCA

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Bjr et merci pour votre article. Mais on aurait bien aimé avoir le poème de Victor Hugo en entier. Tout le mpnde n’a pas les orientales dans sa bibliothèque
Répondre
L
Vous avez raison et Internet ne suffit pas toujours, mais j’ai vérifié : XXXVI Rêverie figure bien tout entier sur le site gallica.bfn.fr/essentiels. Bonne lecture.<br /> Quant à les accoler… vous savez, c’est un peu dur, quand on fait ce qu’on appelle gentiment aujourd’hui un « poème en prose », ce qu’on qualifiait autrefois de « vers de mirliton », mal calibrés, pas même rimés, de voir, à côté, le poème original… Même si les puristes indécrottables peuvent tordre le nez sur le « Qui, comme » de la onzième ligne, Victor Hugo est inégalable dans la puissance de sa vision. C’est un géant ! Avec lui, c’est toujours du grand écran ! Alors quand on ne fait que jouer avec quelques-uns de ses mots…