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La page poésie d'Odile : Un petit tour en Corée du Sud

1 Décembre 2023 , Rédigé par verdon-info Publié dans #Image et poésie

La page poésie d'Odile : Un petit tour en Corée du Sud

Un petit tour en Corée du Sud

Bien évidemment, je ne suis pas spécialiste des artistes coréens, tout ce que je pourrais vous en dire proviendrait des recherches sur Internet que vous pouvez effectuer vous-mêmes. Mais c’est à la demande de ma petite-fille, Lilas, que je me suis exercée à ce sport périlleux de déchiffrer les noms des peintres et poètes qui ma foi, sont légions bien qu’ils me soient inconnus. La mode est à la Corée, sa culture accroche les jeunes, portée par des chanteurs androgynes et divinement beaux et des harmonies qui les touchent.

Il faut reconnaître que la poésie coréenne touche notre corde sensible. Les textes chantants et suaves portent une douce mélancolie à l’image du texte de Kim Chun Soo que je présente aujourd’hui.. « Le poète Kim Chun Soo est né en 1922 à Tongyoung. En 1945, il créa l’association culturelle de sa ville natale puis partit enseigner la littérature dans les universités de Kyungbuk et Yongnam. Il fut récompensé de plusieurs prix en 1958 (prix de l’Association Coréenne des Poètes) et 1959 (prix littéraire Asiatique pour la Liberté). Kim Chun Soo a développé un style qui cherchait à approfondir les relations entre les mots et les choses. Influencé par la poésie symboliste, il s’attacha à méditer sur la solitude humaine et l’existence tragique ». (Wikipédia) Ce poème plutôt triste a des airs de valse, tel le poème de Baudelaire « Harmonie du soir », il ressemble à une valse lente qui tourbillonne grâce aux refrains revenant en boucle : « Quelqu’un joue du violon » et « Les jours lointains que j’avais oubliés ». Les peintres offrent eux-aussi une grande diversité. J’ai choisi Lee Ungno pour son originalité (« le peintre des foules »). Il représente des silhouettes humaines agglutinées telles des fourmis ; Na Hye-sok pour sa peinture naïve à la douanier Rousseau ; et surtout  la jeune Jiha Moon pour ses couleurs éclatantes et ses créatures étranges qui donnent une touche fantastique à ses « visages familiers ». Peinture surréaliste, certes, mais qui accroche par sa gaité. « Jiha Moon, artiste contemporaine coréenne-américaine, associe l’art populaire coréen traditionnel à la culture pop occidentale pour créer des œuvres d’art mixtes vibrantes et surréalistes ». Ses créations sont « des compositions dynamiques qui reflètent à la fois l’art populaire coréen traditionnel et la culture pop occidentale. Ses œuvres d’art explorent souvent les thèmes de l’identité, du genre et de l’hybridité culturelle dans le but de combler le fossé entre l’Orient et l’Occident » (Wikipédia). Je pense que c’est cette joyeuse mixité qui nous interpelle. Les fleurs extravagantes, les yeux à la « Miro », les animaux extraordinaires forment un monde onirique merveilleux. Il contraste avec ce poème alangui qui s’accorde mieux avec les formes nuageuses et évanescentes de Seok Cheoljoo

La page poésie d'Odile : Un petit tour en Corée du Sud
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